drapeauLe folklore marocain

    Au Maroc, musique arabe et musique berbère s'opposent ; elles soulignent le contraste entre deux formes de sensibilité : l'une, raffinée, précieuse, modelée par l'apport hispano-mauresque à résonance orientale; l'autre, mûrie par l'isolement des montagnes de l'Atlas, symbole d'indépendance et d'énergie. Photo En outre, la musique arabe se cantonne dans les villes; savante ou populaire, elle fait place aux instruments. La musique berbère, elle, participe aux fêtes rurales ou urbaines, aux cérémonies de mariage, car poésie et musique se mêlent étroitement.

    Quelques instruments utilisés au cours des haids (fêtes) : la tarija, jouée principalement par les femmes, se compose d'une poterie renflée au centre puis allant en s'évasant. Un autre instrument très employé par les Berbères est le bendir : d'un diamètre de cinquante centimètres, il est formé d'une peau de chèvre tendue sur un cercle de bois.Parfois se joint à ces instruments une sorte de flûte (elle a des trous) qui a en fait, au bout, la forme d'une trompette. Elle s'appelle Zamara ou Rhiata. Son niveau sonore est assez fort lorsqu'il y a des fêtes. C'est pour cela qu'elle s'utilise principalement en extérieur.

    Pour finir, en beauté, n'oublions pas la fameuse Derbouka. Et oui, facile à transporter, facile à jouer, cet instrument ressemble à un petit tam-tam (ou Djembe mais mesure environ 20 cm au minimum). Une peau est également tendue sur la partie supérieur. On le pose soit sur les genoux, soit sur une épaule.

    (réalisé par abdelhakim)